La question de confiance et l'économie numérique. Sommet numérique Bruxelles 2018.


La question de confiance et l’économie numérique.

MOTS-CLES : cybersécurité, e-privacy, cybercrime, cryptomonnaie, désinformation.

Dans un monde sans cesse plus étroit et, plus interconnecté, l’augmentation de la Cybercriminalité n’a jamais été si déterminante. Le nombre d’attaques a doublé en 5 ans causant des dommages évalués à plus de 4 milliards de dollars pour les entreprises globales.[1]


Les crypto-criminels renforcent les craintes concernant les crises financières systémiques en augmentant la volatilité des prix, l’évasion fiscale, les malversations et la finance de la terreur, élevant le coût d’ajustement face aux vulnérabilités et du développements de solutions de cybersécurité. Plus les sociétés et les citoyens s’engagent dans la transformation numérique, plus la complexité des outils s’accentuent, plus la résilience des services de renseignements est cruciale. Le renchérissement continuel des risques et coûts peut réduire les gains escomptés des prometteuses technologies.

Il est donc essentiel de renforcer le niveau de connaissance et conscience (hardware, software, réseau etc.) afin de permettre aux entreprises d’accroître les investissements de sécurité à un niveau suffisant. La technologie blockchain menace l’ordre judiciaire dans sa capacité matérielle à sanctionner des comportements illégaux sur le marché et à imposer des remèdes efficaces. La cryptomonnaie anonyme, jette des ombres sur les marchés financiers que même la directive européenne ne peut efficacement réprimer. La difficulté ici est liée au fait qu’il faudrait légiférer sur des objets futurs et inconnus.

L’enjeu est de trouver un juste équilibre entre le niveau de sécurité qui génère la confiance des très nombreux acteurs et le niveau de liberté nécessaire pour laisser se développer toutes sortes d’innovations générant une écologie de synergies. Enfin les acteurs doivent investir assez pour rendre leur activité sûre. 

Afin que l’Union européenne devienne un acteur global encore faut-il que les États membres prennent les mesures adéquates et les entreprises obtiennent des codes de bonnes conduites et des certifications globalement reconnues.[2]

Karel Lannoo et Steve Purser ont exposé chacun leur point de vue, mettant en relief ce sujet grave tandis que Eva Maydell nous soumettait ses difficultés à concevoir une réglementation pour les parlementaires.




 

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